Né en 1954, Antony Duff commence des études aux Beaux-Arts de Camborne (Cornouailles) puis l’appel de la mer étant plus fort, il abandonne les études pour partir à l’aventure. Equipier sur des voiliers privés en bois de 25-30 mètres, il sillonne les Caraïbes, la Méditerranée, Dubai, Hong Kong, fait des traversées de l’Atlantique. Puis il créé une école de voile et de planche à voile à Portscatho et pratique le windsurfing en compétition internationale pendant 6 ans.
Arrivé dans le Narbonnais en 2004, un peu par hasard, poussé par les vents de l’aventure, il a un coup de foudre pour cette nature sauvage, la sécheresse, la chaleur, le ciel si bleu, la poussière, les fleurs, l’intensité de la lumière, les couleurs et le vent, toujours ce sacré vent. Depuis longtemps amateur de photographie, c’est encore la nature et sa luminosité qui l’attirent et le séduisent. C’est surtout dans la vigne, et plus particulièrement dans les ceps de vigne aux formes tourmentées qu’il puise ses créations. Un bois à la fois souple et dur comme le fer, à l’image de ce pays cathare buriné par sa propre histoire.
Antony Duff vient de Cornouailles, à deux pas de la mer. Le pays du sel, des embruns, des vagues, du vent, beaucoup de vent, et bien sûr de la pluie, une pluie horizontale. Le pays de la nature à l’état brut. La bataille des plantes et des êtres humains contre les éléments, souvent totalement déchaînés, l’ont toujours impressionné. Là-bas, il ramassait des morceaux de bois sur les plages pour les sculpter. Il a toujours aimé travailler le bois.